1. |
Crache ton sang
03:41
|
|||
T’étais le petit cul
Dans le fond de la classe
Rêveur devant
Fenêtres embrouillées
Tu comptais les secondes
Les minutes les heures
Pour mettre fin
Aux platitudes enseignées
T’étais un kickeux
De slagues et d’garnottes
Un sauteux de clôtures
Aux jeans déchirés
Le trouble te trouvait
Comme un faux ami
Qui disait speak white
Stupid Frenchie
Y’ faut que ça brasse,
Y’faut que ça cogne
Comme un coup de poing
Qui te pogne dans les dents
Ce n’est plus le temps
Des jeux d’enfants
Relève-toi et crache ton sang
T’étais le fils d’un trucker
Du Nord
Aux accents qui roulent
Qui détonnent fort
Cadavre encore chaud
D’un dead duck franco
Péteux de broue et de coche
Qui chante tout croche
T’étais stuck
Pris entre deux
Devant la chorale
Et gang de chialeux
Y chahutait du Zachary
Ou encore mieux
Sing in English maudit
Franco manqué
Y’ faut que ça brasse,
Y’faut que ça cogne
Comme un coup de poing
Qui te pogne dans les dents
Ce n’est plus le temps
Des jeux d’enfants
Relève-toi, crache ton sang
Relève-toi, crache ton sang
Relève-toi
Faut que ça brasse
Faut que ça cogne
Relève-toi
Relève-toi
Tes jokes plats
N’ont plus leur place
On ne joue plus
Aux cowboys et indiens
Ni aux cops
And robbers
Ni à cache cache
Et homme invisible
On ne veut plus
De cette solitude
De vos mots
En coups d’poing
Vous n'êtes pas plus beau
Vous n’êtes pas plus fin
Y’ faut que ça brasse,
Y’ faut que ça cogne
Comme un coup de poing
Qui te pogne dans les dents
Ce n’est plus le temps
des jeux d’enfants
Relève-toi, crache ton sang
Relève-toi, crache ton sang
Relève-toi, crache ton sang
Relève-toi, crache ton sang
Relève-toi, crache ton sang
Relève-toi, crache ton sang
Relève-toi
|
||||
2. |
Étoile du Nord
03:08
|
|||
T’es rentré dans ma vie
Comme un coup de vent
Tourbillonnant
Et roulant
T’es comme une brise de printemps
Qui claque la porte
Sur les tromperies
Les peines du passé
Ta voix balaye
Craintes d'autrefois
Bouleversant
Et émouvant
Tes yeux reflètent
De la tendresse
Mon cœur battant
L’amour vivant
C’est beau de te voir
C’est beau l’espoir
C’est beau d’y croire
Tu es mon étoile du Nord
Celle qui éclaire ma route
Celle qui efface mes doutes
C’est beau de t’avoir
Les saisons de ma vie
Toujours trop grises
S’affolent
Et s’envolent
Ma tête se vide
De ces petites voix
Qui crient qui hurlent
Derrière moi
C’est beau de te voir
C’est beau l’espoir
C’est beau d’y croire
Tu es mon étoile du Nord
Celle qui éclaire ma route
Celle qui efface mes doutes
C’est beau de t’avoir
C’est beau de t’voir
C’est comme un bouquet de fleurs
Qu’on ne s'attendait pas
C’est comme des mots doux
Soufflés dans le cou
Nos peurs sont à genoux
Devant l’amour fou
C’est beau de te voir
C’est beau l’espoir
C’est beau d’y croire
Tu es mon étoile du Nord
Celle qui éclaire ma route
Celle qui efface mes doutes
C’est beau de t’avoir
C’est beau de t’avoir
C’est beau l’espoir
|
||||
3. |
Jamais trop tard
03:28
|
|||
Jamais trop tard
De tout recommencer
De te relever
De dépoussiérer
De te pardonner
De tes amours blindés
De celle qui t’a trompé
De celle qui s’est sauvée
Jamais trop vieux
D’écouter ta p’tite voix
De faire les changements
De ramasser tes dégâts
D’arrêter de fumer, de boire
De te coucher tard
De tes vieilles habitudes démesurées
Le soleil sourit dans le ciel bleu du Nord
L’air frais souffle fort
Les routes du Nord grandes ouvertes
Respire ce grand décor
Jamais trop tard
De prendre ton courage
De faire tes valises
De reprendre ta vie
D’encaisser les coups
De te tenir droit debout
De rebondir
De ne plus tomber à genoux
Jamais trop vieux
De pouvoir jouer
De faire de ton mieux
De vouloir gagner
D’aimer sans retour
De tout donner
De croire qu’un jour
Tu tomberas en amour
Le soleil sourit dans le ciel bleu du Nord
L’air frais souffle fort
Les routes du Nord grandes ouvertes
Respire ce grand décor
Le soleil sourit dans le ciel bleu du Nord
L’air frais souffle fort
Les routes du Nord grandes ouvertes
Respire ce grand décor
|
||||
4. |
Je fais de mon mieux
03:11
|
|||
J’ai appris
De marcher la tête haute
D’être fier
Et honnête
Y’a toujours quelqu’un
Pour nous rabaisser
Des jaloux
Y’en a partout
Faut bien choisir
Nos amis, nos amours
Y’a toujours
Des détours
J’ai appris
De ne pas dire des conneries
De ne pas rire d’autrui
D’aider les plus démunis
Y’a toujours quelqu’un
Dans la basse-cour
Tassé dans un coin
Qui y’a besoin d’un coup de main
Faut bien choisir
Nos mots avec amours
Y’a toujours
Des comptes à rebours
Je fais de mon mieux
Je fais ce que je peux
J’ne pense plus à demain,
C’est entre les mains
Du bon Dieu
Je fais de mon mieux
Je fais ce que je peux
Car aujourd’hui,
J’t’encore en vie
Dieu merci!
J’ai compris
Qu’un fou ça ne change pas d’idée
Un complotiste ne sait penser
On annule preuves et vérités
Y’a toujours quelqu’un
Dans notre entourage
Qui fait l’autruche
Qui joue la cruche
Faut bien choisir
Nos états d’esprits
Y’a toujours
Contre-jour qui nous fourre
Je fais de mon mieux
Je fais ce que je peux
J’ne pense plus à demain,
C’est entre les mains
Du bon Dieu
Je fais de mon mieux
Je fais ce que je peux
Car aujourd’hui,
J’t’encore en vie
Dieu merci!
J’ai compris
C’est moi le fou du roi
Un idéaliste, un pacifiste
Un gauchiste, un socialiste
Y’a toujours quelqu’un
Qui refuse l’évidence
Qui nie l'existence
Qui baigne dans l’ignorance
Faut bien choisir
Nos idées, nos pensées,
Y’a toujours
Qq’chose qu’on veut changer
Je fais de mon mieux
Je fais ce que je peux
J’ne pense plus à demain,
C’est entre les mains
Du bon Dieu
Je fais de mon mieux
Je fais ce que je peux
Car aujourd’hui,
J’t’encore en vie
Dieu merci!
Je fais de mon mieux
Je fais ce que je peux
J’ne pense plus à demain,
C’est entre les mains
Du bon Dieu
Je fais de mon mieux
Je fais ce que je peux
Car aujourd’hui,
J’t’encore en vie
Dieu merci!
|
||||
5. |
Joe et Lola
03:14
|
|||
C’est l’histoire de Joe et Lola
Y’ont quitté le vieux pays pour le Canada
Nouvelles terres, sans la misère
La liberté d’une vie prospère
C’est à Montréal qu’ils débarquent du bateau
Plein d’affiches du Nouvel-Ontario
Richesse des mines de Timmins
South Porcupine a perdu ses épines
À 100 pieds sous terre, t’es pas loin de l’enfer
Faut être fort Joe pour mordre la poussière
Des shifts de douze heures, à dawner le bonheur
Crache ton sang, c’est ton âme qui meurt
Crache ton sang Joe
La ruée vers l’or
Fausses espoirs
Que faites-vous là Joe et Lola
Le Nord
C’est plus que ça
Que faites-vous là Joe et Lola
Après le shift de minuit
Joe va chasser ses ennuis
Y’va saouler au Blind Pig
De Chez Willy Henry
Il aime goûter à l’interdit
Femmes de joie et mauvais whiskey
Y’a plus de mottons d’poussière dans sa gorge
Y’a que le diable au ventre qui le dérobe
À force de boire toute la nuit
Y’a pu d’argent y faut qui rentre chez lui
Y’é tellement parti, y’é rough avec Lola
Ça pardonne pas, a va se venger
Ça pardonne pas Joe
La ruée vers l’or
Fausses espoirs
Que faites-vous là Joe et Lola
Le Nord
C’est plus que ça
Que faites-vous là Joe et Lola
Un peu plus tard, Joe s’endort
Collé à l’ange de la mort
Lola a perdu la raison
Elle maudit Joe et son démon
Elle sacre le feu au lit
Jure que c’est fini
La ruée vers l’or
Fausses espoirs
Que faites-vous là Joe et Lola
Le Nord
C’est plus que ça
Que faites-vous là Joe et Lola
Lola sort dehors avec une prière
Que Dieu la sauve, bénisse son âme
Elle regarde les flammes qui sortent de la chambre
Elle rit, elle pleure malgré les cendres
Aucune sortie de secours,
Elle fait son choix, un aller sans retour
Elle plonge dans la rivière Mattagami
Disparue, pis on en parle plus
|
||||
6. |
Le diable dans le corps
03:59
|
|||
Le soleil se lève et me réveille
Je suis couché dans l’herbe
La rosée sur mes lèvres
J’ai un gros mal de bloc qui cogne et qui picoche
J’ai perdu une autre coche
J’ai une maudite tête de pioche
Tranquillement je me relève
J’entends la voix de ma maman
Enweille à maison
Enweille fiston
J’ai le diable dans le corps
Rien me fait peur, même pas ma mort
J’ai le diable au ventre
Je le tente, encore et encore
Je suis viré sur l’top
J’ai viré une autre brosse
Faut que je me déniaise
Je rentre par la fenêtre, y faut pas faire de bruits
Comme un voleur dans la nuit
En catimini
J’avance à petit pas comme un éléphant
Rien est assez grand
Quand on a perdu notre ballant
Tranquillement je me ressaisis
J’entends la voix de ma maman
Enweille dans ton lit
Enweille fiston
J’ai le diable dans le corps
Rien me fait peur, même pas ma mort
J’ai le diable au ventre
Je le tente, encore et encore
Je suis viré sur l’top
J’ai viré une autre brosse
Faut que je me déniaise
Le diable cherche mon âme
Il veut ma mort
Faut que je me déniaise
Enweille déniaise fiston
Enweille fiston
J’ai le diable dans le corps
Rien me fait peur, même pas ma mort
J’ai le diable au ventre
Je le tente, encore et encore
Je suis viré sur l’top
J’ai viré une autre brosse
Faut que je me déniaise
|
||||
7. |
||||
Y’é le 8e tannant
De 16 enfants
Grandi sur une ferme
Sur la Wolseley Bay Road
Y’a travaillé la terre
À la sueur de son front
Pour aider sa mère et son père
Autour de la maison
On l’appelait Two-Tone
Crazy Larry
Avec des patchs aux jeans
Des rallonges aux chemises
Trois quart de miles
Pour aller à l’école
Il partageait ses bottes d’hiver
Avec ses frères
À l’école de rang
Y’était une bonne trentaine
Sage comme des images
Y’écoutaient l’enseignant
À coups de règles et de martinets
Y’s'alignaient
Faut parler droit
Faire des bons choix
Écouter les grands
Obéir les tyrans
On a tous des dettes à payer
On a tous des comptes à régler
O misère, quel beau calvaire
D’la bullshit y’en a partout
D’la bullshit ça rend fou
Y’a quitté Wolseley Bay
Direction Sudbury
Pour driver un grader
Un dump truck minier
C’est dans les mines à ciel ouvert
Qu’y’ a perdu l’ouïe
Y portait pas de bouchons
Pis ça sillait en maudit
Y’a jumpé la mine
Et a choisi le highway
Y’a acheté un gros truck
Un 48 pieds
Y’a charrié l’bois du Nord
Pour des années
Y’a vu les petits moulins
Les travailleurs bosser
Y’a travaillé malgré
Les grèves des syndiqués
Fallait payer, la maison, la banque
Et le fuel acheté
Les compagnies étrangères
ont tout fourré
Y’ont cassé les reins
Y’ont tout’ fermé
Des coupes à blanc
Des villages désertés
On a tous des dettes à payer
On a tous des comptes à régler
O misère, quel beau calvaire
D’la bullshit y’en a partout
D’la bullshit ça rend fou
D’la bullshit jusqu’au cou
À 80 ans
Y’é cassé comme un clou
Y’a une petite pension
Y peut pas faire le fou
Y fait un peu de démence
Mais il tient le coup
Sourd comme un pot
Y se répète beaucoup
C’est un vieux coq
De la Wolseley Bay Road
|
||||
8. |
Noyé dans ta bière
03:50
|
|||
J’ai souvenance des parties de famille
Frères et sœurs, des beaux et des belles
Maman et papa, des petits enfants
Avec des sourires à pleines dents
J’ai vu des pas mûres dans la cour arrière
À parler fort à rire des p’tites misères
À caler nos bières, faire descendre la poussière
Avant notre shift de 12 heures
On était des géants, des super-héros
À raconter nos histoires de guerres, de peurs
Des bons vivants, des vrais Pinocchios
Sans gêne quand nos histoires se mêlent
Coudonc, coudonc misère
J’chu’ saoul comme une botte
Coudonc, coudonc calvaire
Qu’est sait qui m’a donné soif
Coudonc, coudonc pas fier
Je me suis noyé dans ma bière
J’ai souvenance d’une soirée arrosée
À boire ma bière comme si c’était ma dernière
À réciter mes prières
Plus de bière dans mon ’frigidaire
J’ai dans ma tête la voix de mon père
Qui m’avait coaché, qui m’avait montré
Comment un homme tient son marteau
En buvant sa bière
Sur l’chantier j’étais le meilleur
Bourré de talent, je pouvais tout faire
Mais j’sacrais l’camp quand la paie rentrait
Je partais sur une maudite galère
Coudonc, coudonc misère
J’chu’ saoul comme une botte
Coudonc, coudonc calvaire
Qu’est sait qui m’a donné soif
Coudonc, coudonc pas fier
Je me suis noyé dans ma bière
J’ai souvenance de toi mon enfant
De te tenir dans mes bras, et te dire fait le grand
Ta mère en colère, en beau joualvert
T’as goûté, t’as calé ma bière
Coudonc, coudonc misère
T’es saoul comme une botte
Coudonc, coudonc calvaire
Qu’est sait qui t’a donné soif
Coudonc, coudonc pas fier
Tu t’es noyé dans ma bière
On s’est noyé dans nos bières
On s’est noyé dans nos bières
|
||||
9. |
Qui aurait cru
03:33
|
|||
Tu as toujours eu
L’humeur un peu salée
Et solide comme le roc
De Sudbury
Malgré les coups
Pour te mettre à genoux
Malgré tout
Tu restes debout
Tu as toujours eu
La force de continuer
Malgré les dangers
Tu fonces dans la vie
Tu libères tes soucis
À chanter à tue-tête
Tu domptes la solitude
Dans ta vie
Qui aurait cru - toi aussi t’a besoin d’un ami
Qui aurait cru - que tes larmes gouttent le sel
Qui aurait cru - que la vie n’est pas que du miel
Tu as toujours su
Entendre l’écho du Nord
Cette voix en toi
Qui résonne fort
Comme un mantra
Que tu n’oublies pas
Qui te guide
Quand ça ne va pas
Tu as toujours su
Garder l’esprit curieux
De voir plus loin
Que le grand ciel bleu
Tu libères tes pleurs
À défaire les nœuds
Tu domptes platitudes
Dans ta vie
Qui aurait cru - toi aussi t’a besoin d’un ami
Qui aurait cru - que tes larmes gouttent le sel
Qui aurait cru - que la vie n’est pas que du miel
Qui aurait cru - toi aussi t’a besoin d’un ami
Qui aurait cru - que tes larmes gouttent le sel
Tu as toujours cru
Faut pas perdre le nord
De ne rien confier
De jouer le fort
Malgré que tu dérapes
C’est ton calme plat
Qui dompte tes doutes
Que tu as dans ta vie
Qui aurait cru - toi aussi t’a besoin d’un ami
Qui aurait cru - que tes larmes gouttent le sel
Qui aurait cru - que la vie n’est pas que du miel
Qui aurait cru - toi aussi t’a besoin d’un ami
Qui aurait cru - que tes larmes gouttent le sel
Qui aurait cru - que la vie n’est pas que du miel
|
||||
10. |
Revenez-en
03:29
|
|||
Les bouquets de fleurs
N’ont plus d’effets sur ton humeur
Tes chagrins, le poids de tes jours
Pèsent lourd
Travailler pour un petit gagne-pain
Quatre enfants qui ne comprennent rien
Mère célibataire
Tu fais ton chemin
Il te voit aller, il veut t’aider
Il veut t’aimer
Les ventres qui crient de faim
Il sait ce que c’est avoir rien
Tes enfants lui font la guerre
On lui rappelle qu’y’é pas leur père
Coeurs en colère
Maudite galère
Revenez-en
Revenez-en
Vous vous aimez gauchement
Revenez-en
Ce n’est pas d’l’amour battant
Rien n’est parfait
Dans le bonheur vivant
Y’é devenu camionneur pour acheter la paix
Dans votre demeure
Y t’a laissé derrière dans la poussière
Dans ta petite misère
Il n’y a plus (d’) caresses, ni des je t’aime
Tout ce qui reste, âmes détresses
Appels longue distance
Et grand silence
Revenez-en
Revenez-en
Vous vous aimez gauchement
Revenez-en
Ce n’est pas d’l’amour battant
Rien n’est parfait
Dans le bonheur vivant
Les enfants tous partis du nid
Mais y’ont gardé leurs mépris
Leurs vieilles histoires comme des vieux trophées
Des boîtes pleines à donner
La photo de famille plastrée dans le salon
Aucune innocence, sourires en carence,
Vestiges du passé
Et de leur enfance
Revenez-en
Revenez-en
Vous vous aimez gauchement
Revenez-en
Ce n’est pas d’l’ amour battant
Rien n’est parfait
Dans le bonheur vivant
|
||||
11. |
||||
T’es rentré dans ma vie
Comme un coup de vent
Tourbillonnant
Et roulant
T’es comme une brise de printemps
Qui claque la porte
Sur les tromperies
Les peines du passé
Ta voix balaye
Craintes d'autrefois
Bouleversant
Et émouvant
Tes yeux reflètent
De la tendresse
Mon cœur battant
L’amour vivant
C’est beau de te voir
C’est beau l’espoir
C’est beau d’y croire
Tu es mon étoile du Nord
Celle qui éclaire ma route
Celle qui efface mes doutes
C’est beau de t’avoir
Les saisons de ma vie
Toujours trop grises
S’affolent
Et s’envolent
Ma tête se vide
De ces petites voix
Qui crient qui hurlent
Derrière moi
C’est beau de te voir
C’est beau l’espoir
C’est beau d’y croire
Tu es mon étoile du Nord
Celle qui éclaire ma route
Celle qui efface mes doutes
C’est beau de t’avoir
C’est beau de t’voir
C’est comme un bouquet de fleurs
Qu’on ne s'attendait pas
C’est comme des mots doux
Soufflés dans le cou
Nos peurs sont à genoux
Devant l’amour fou
C’est beau de te voir
C’est beau l’espoir
C’est beau d’y croire
Tu es mon étoile du Nord
Celle qui éclaire ma route
Celle qui efface mes doutes
C’est beau de t’avoir
C’est beau de t’avoir
C’est beau l’espoir
|
Streaming and Download help
If you like monette, you may also like:
Bandcamp Daily your guide to the world of Bandcamp