1. |
On part à neuf
04:10
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On part à neuf
la valise de nos coeurs
des coffres-forts
comme un nouveau char
remplis d’espoirs
On part à neuf
enfonce la pédale
dans l’fond du tapis
le rétroviseur
est sans reflet
On part à neuf
le feu dans l'âme
les yeux qui brillent
garde la tête haute
le sourire léger
garde la tête haute
le sourire léger
Vois-tu la route qui s’ouvre, devant nous
Vois-tu la liberté d’un nouveau départ
On part à neuf
peu importe
les erreurs du passé
pardonne tous ceux
qui t’ont blessé
On part à neuf
oublie les injures
les menteries contées
tu vois bien le jeu
ainsi va la vie
On part à neuf
aucune rancune
envers autrui
aucune pensée
qui nuit
aucune pensée
qui nuit
Vois-tu la route qui s’ouvre, devant nous
Vois-tu la liberté d’un nouveau départ
Mille par mille
on déchire la nuit
on brûle la vie
Mille par mille
nouveau regard
nouveau départ
Mille par mille
ça nous carbure
flambant, beau et fort
flambant, beau et fort
flambant, beau et fort
flambant, beau et fort
On part à neuf
On part
On part à neuf
la valise de nos coeurs
des coffres-forts
remplis d’espoirs
On part à neuf
la valise de nos coeurs
des coffres-forts
remplis d’espoirs
On part à neuf
la valise de nos coeurs
des coffres-forts
remplis d’espoirs
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2. |
Un peuple debout
03:29
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Ô combien de combats
combien de ralliements
fermer jamais
debout et vivant
Ô combien de fois
avons-nous brisé
les murs, les cages
imposées
Ô combien de menteries
avons- nous entendues
discours de loups
de ces hommes tordus
de ces femmes vendues
Je vois un peuple debout
Luttant jusqu’au bout
Je sens un vent de changement
Nous sommes, nous serons
Nous sommes, nous pouvons
Ô combien d’orages
combien nous ont passé
ces grands vents
qui veulent bousculer
Ô combien de cris
avons-nous lancés
souffle de vie
le coeur de nos envies
Ô combien de victoires
avons-nous chantées
fiers et forts
métissés
tissés serrés
Je vois un peuple debout
Luttant jusqu’au bout
Je sens un vent de changement
Je vois un peuple debout
Luttant au jour le jour
Je sens un vent de changement
Nous sommes, nous serons
Nous sommes, nous pouvons
Nos désirs
souverains
nous sommes
des milliers à y croire
Nos droits
sans restraints
nous sommes
des milliers à y voir
Je vois un peuple debout
Luttant jusqu’au bout
Je sens un vent de changement
Je vois un peuple debout
Luttant au jour le jour
Je sens un vent de changement
Nous sommes, nous serons
Nous sommes, nous pouvons
Nous sommes, nous serons
Nous sommes, nous pouvons
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3. |
Si j'avais le choix
03:51
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Si j’avais le choix
je mettrais fin à la guerre
Si j’avais le choix
J’ouvrirais grand les frontières
Ouvrons la porte pour l’étranger
faut pas l’écraser
y faut l’aider
faut le relever
faut le relever
Si j’avais le choix
je mettrais fin à la misère
sur la terre
Si j’avais le choix
l’amour serait partout
sur terre
Donnons le pain à l’affamé
faut pas l’ignorer
faut l’épauler
faut le relever
faut le relever
C’est le temps de s’entraider
C’est le temps d’aimer, donner
C’est le temps de s’assembler
Pour faire briller notre humanité
Pour faire briller
Si j’avais le choix
je mettrais fin à la colère
sur la terre
si j’avais le choix
blanc et noir
seraient solidaires
Tenons la main sans préjugés
faut pas s’alarmer
faut se calmer
faut se parler
faut s’écouter
C’est le temps de s’entraider
C’est le temps d’aimer, donner
C’est le temps de s’assembler
Pour faire briller notre humanité
Pour faire briller
Faut dire non
aux discours de haine
Faut dire non
aux hommes qui enchaînent
Faut dire non
aux meurtres qui s'enchaînent
Faut dire non
à la bêtise humaine
Nous avons, nous avons
le choix de s’entraider
Nous avons, nous avons
le choix d’aimer, donner
Nous avons, nous avons
le choix de donner
Nous avons, nous avons
le choix de tout changer.
C’est le temps de s’entraider
C’est le temps d’aimer, donner
C’est le temps de s’assembler
Pour faire briller notre humanité
C’est le temps de s’entraider
C’est le temps d’aimer donner
C’est le temps de s’assembler
Pour faire briller notre humanité
Pour faire briller
la faire briller
Nous avons le choix
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4. |
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Son homme est disparu
sans dire au revoir
les enfants qui se chamaillent fort
dans l’fond du décor
Elle berce le petit dernier
qui braille pour se faire prendre
qui brasse pour se faire voir
qui veut réveiller un mort
Faut croire que le ciel
n’est pas toujours bleu
à Sudbury
Que les mines de nickel
ne brillaient guère
pour maman
Son homme est disparu
laissant un gros grand vide
comme une mine à ciel ouvert
une laideur qui fait peur
C’est comme un cancer de la peau
qui n’est jamais beau
qui sert le coeur comme un étau
les yeux se remplissent d’eau
Faut croire que le ciel
n’est pas toujours bleu
à Sudbury
Que les mines de nickel
ne brillaient guère
pour maman
Le beau gros grand ciel bleu
Son homme est disparu
laissant que les séquelles
des enfants qui rêvent
qu’il revienne à noël
Faut prier fort
pour défaire ce mauvais sort
elle sait que la gloire de dieu
n’adoucira pas leur misère
Faut croire que le ciel
n’est pas toujours bleu
à Sudbury
Que les mines de nickel
ne brillaient guère
pour maman
Le beau gros grand ciel bleu
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5. |
À qui la faute
03:49
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À qui la faute
quand les banquiers ont tout volé
quand les taux démesurés
nous rendent prisonniers
À qui la faute
quand le système est dérouté
quand on cherche à diviser
enlever nos libertés
À qui, à qui
peut-on tourner
À qui la faute
quand le peuple vit dans la guerre
quand la compagnie étrangère
est source de leur misère
À qui la faute
quand l’argent devient prière
quand personne ne voit clair
devant le viol d’la terre
à qui, qui
peut-on gueuler
L’envie de tout piler
Défaire les chaînes
tout recommencer
L’envie de foutre le bordel
Ce n’est pas notre dernier cri
Allez Allez! Marcher!
Allez Allez! Résister!
À qui la faute
quand les élus du peuple nous mentent
quand la corruption se répand
comme la peste dans le vent
À qui la faute
quand l’homme devient obscène
quand il nourrit la haine
de bêtises sans-gêne
À qui, qui
peut-on blâmer
L’envie de tout piler
Défaire les chaînes
tout recommencer
L’envie de foutre le bordel
Ce n’est pas notre dernier cri
L’envie de tout piler
Défaire les chaînes
tout recommencer
L’envie de foutre le bordel
Ce n’est pas notre dernier cri
Allez Allez! Marcher!
Allez Allez! Résister!
Allez Allez! Braver!
Allez Allez! Défier!
À qui la faute
quand nous sommes le changement
quand l’urgence d’agir est maintenant
pour stopper l'empoisonnement
À qui, à qui
peut-on se fier
L’envie de tout piler
Défaire les chaînes
tout recommencer
L’envie de foutre le bordel
Ce n’est pas notre dernier cri
L’envie de tout piler
Défaire les chaînes
tout recommencer
L’envie de foutre le bordel
Ce n’est pas notre dernier cri
Allez Allez! Marcher!
Allez Allez! Résister!
Allez Allez! Braver!
Allez Allez! Défier!
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6. |
Rester Jeune
02:33
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Marche d’un pas ferme
Suis le rythme de ton tambour
Chante à tue-tête
Tes joies, tes peines, tes amours
Garde la tête haute
Debout devant les défis
Pense avant de lancer
Des cris, injures à autrui
Y’a aucune honte
aucune honte
de rester jeune
Tiens fort à ce que tu crois
Sois passionnée sans préjugés
Ouvre grand les frontières
Ton coeur, ta tête, ton esprit
Caresse fort ceux en détresse
Libère tes peurs et la lourdeur
Pleure quand ça te blesse
Sortir, montrer toute ta beauté
Y’a aucune honte
y’a aucune honte
y’a aucune honte
de rester jeune
Prend, manque pas ta chance
Écoute ta petite voix qui vibre en toi
Danse avec confiance
Courage, bravoure, l’audace de prendre ta place
Y’a aucune honte
y’a aucune honte
y’a aucune honte
de rester jeune
y’a aucune honte
de rester jeune
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7. |
Sonnez l'éveil
04:32
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Sonnez l'éveil
Grand-maman avait des yeux
grands comme des trente sous
Elle était haute comme trois pommes
forte comme trois hommes
Orpheline à 7 ans
grandi bien avant son temps
Survivante du grand feu
de 1922
Sous le ciel bleu de Haileybury
elle était au couvent
avec les soeurs en noir et blanc
leurs sourires toujours froids
Sonnez sonnez l’éveil
Sauve qui peut
Sonnez sonnez la détresse
Le village est en feu
Cloué à la porte d’entrée
le petit Jésus mal en point
Il regardait le monde se sauver
d’un pas pressé
C’était l’apocalypse , la fin du romantisme
les rues inondées par la frénésie
Mur de feu qui suivait
dans les pas de grand maman
Le diable était fier
de voir la misère sur terre
il ouvrait ses bras de fer
ravageait, et engouffrait
Sonnez sonnez l’éveil
Sauve qui peut
Sonnez sonnez la détresse
Le village est en feu
C’était l’exode,
le refuge dans le lac
Des heures à prier,
à survivre l’attaque
Coup de grâce de dieu
Neige et pluie ont éteint
Le grand feu
de 1922
Sonnez sonnez l’éveil
Sauve qui peut
Sonnez sonnez la détresse
Le village est en feu
Sonnez l’éveil
Sonnez la détresse
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8. |
Le temps
03:30
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Si mémé serait encore en vie
elle dirait que rien ne va aujourd’hui
que la télé montre que des folleries
à force de regarder on croit à leurs menteries
rien de bon non plus à l’ordi
plein de fausses nouvelles, des faux amis.es
Le temps peut bien changer
mais rien n’est fait pour durer
Le temps peut nous échapper
Mais on s’en fout
y’a plus de grandes vérités
Si mémé pouvait nous parler
elle dirait:”vous ne savez plus comment aimer”
que maman et papa sont trop pressés
laissant les enfants seuls à s’égarer
que tes frères et soeurs sont des étrangers
brûlant leurs racines et leurs passés
Le temps peut bien changer
mais rien n’est fait pour durer
Le temps peut nous échapper
Mais on s’en fout
y’a plus de grandes vérités
une dernière prière pour nous exaucer
une p’tite dernière avant de nous quitter
une dernière parole pour nous rappeler
une p’tite dernière pour nous sauver
l’heure se fait tard
faut rentrer
Le temps peut bien changer
mais rien n’est fait pour durer
Le temps peut nous échapper
Mais on s’en fout
Le temps peut bien changer
mais rien n’est fait pour durer
Le temps peut nous échapper
Mais on s’en fout
y’a plus de grandes vérités
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9. |
Longue vie
03:07
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|||
Lettre ouverte
à mon grand frère
c’était en 87
dans ton char d’enfer
Criant les pneus
on doit se taire
ta musique dans l’tapis
long live the 20th century
longue vie
à toi mon frère
t’a quitté le nord
t’as toujours été
le mouton noir
T’es...tanné de décevoir
Tu veux...nouveau départ
Nous sommes dans tes miroirs
ton regard plein d’espoir
maman connaît bien
la fin de cette histoire
Mais elle est la seule
qui croit en toi
longue vie
à toi mon frère
t’a quitté le nord
t’as toujours été le mouton noir
tu sers les dents,
mains agrippées au volant
le moteur gronde,
ton sourire explose
Oumm
tu décrisses
... plus vite
... que ton ombre
… longue vie
… Longue vie sans souci
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10. |
Temps éphémère
04:01
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11. |
Coeur de pirate
03:51
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|||
Le matin sans soleil
se pose sur mes yeux
L’estomac cogne
dans mes talons
La solitude
veut me mordre
et m’attend
au pied de mon lit
Journée à remplir
agenda inachevé
Une liste à faire
qui finit plus de grossir
de tous bords de tous côtés
des choses à biffer
enrayer et effacer
Les nuages par milliers
sont gonflés à bloc
Le cumulonimbus
frappe à ma porte
Je me dégonfle
devant la tempête
Mes yeux ravagés
devant mon café
J’ai peur
pour mon cœur
de pirate
des bateaux fantômes
des monstres cachés
qui tournent en rond
Sur une chaise
l’envie de me lever
Devant la fenêtre
une ville à couler
Comme un bateau
prendre l’eau
L'éclabousser
la bouleverser
Prendre le cargo
tout le magot
Être le héros
le tout pour le tout
Rien laisser
de mon passage
Rien laisser
comme message
J’ai peur
pour mon cœur
de pirate
des bateaux fantômes
des monstres cachés
qui tournent en rond
Face aux dangers
j’ai une vieille habitude
à sortir les canons
Y vont goûter ma déraison
Mais le matin soleil réchauffe ma peau
Chu bien dans ma peau
Chu bien dans ma peau
J’ai peur
pour mon cœur
de pirate
des bateaux fantômes
des monstres cachés
qui tournent en rond
chu fort
chu fort
chu fort
chu fort
chu bien dans ma peau
chu fort
chu bien dans ma peau
chu fort
chu bien dans ma peau
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